La biographie d’Émile Zola
Emile Zola est un écrivain, journaliste et critique d’art français du 19 ème siècle. Il est le fondateur du naturalisme en littérature. Il fait partie des romanciers français les plus célèbres. Ses œuvres ont été publiées, traduites et commentées à travers de nombreux pays. Elles ont même été adaptées par l’industrie du cinéma et de la télévision. Mais qui est vraiment ce grand homme ?
Biographie d’Emile Zola
Emile Zola est né le 02 avril 1802 à Paris. Son père est un ingénieur originaire de Venise et sa mère vient de la Beauce. L’écrivain vit sa jeunesse à Aix-en-Provence. Son père meurt lorsqu’il a seulement sept ans. La famille traverse alors des difficultés financières. Après deux tentatives ratées au baccalauréat, Émile Zola part à la recherche de travail. Il obtient quelques postes ingrats par ci par là avant de gagner un poste à la librairie Hachette en tant que commis, en 1862.
Il fit la rencontre de sa femme, Alexandrine Meley, en 1864. En revanche, à l’âge de 50 ans, l’écrivain mena une double vie avec Jeanne Rozerot avec laquelle il a eu deux enfants : Denise (née en 1889) et Jacques (née en 1891).
En 1860, Emile Zola devient le responsable de la publicité de la bibliothèque Hachette. Il fit la rencontre de nombreux écrivains. Il lit ses contemporains. Sa connaissance, Paul Cézanne le présente à de nombreux peintres très prometteurs. L’auteur baignait totalement dans les cercles artistiques et intellectuels de Paris. C’est en 1865 qu’Emile Zola publie son premier roman, « la Confession de Claude ». Une année après la publication de son roman, Emile Zola démissionne de la bibliothèque Hachette et s’adonne complètement à la littérature.
Les Rougon-Macquart, son immense œuvre naturaliste
Emile Zola publie en 1867 son tout premier roman naturaliste intitulé : « Thérèse Raquin ». Cette œuvre a bouleversé le monde de la presse. Le contenu du livre parle d’un meurtre sordide ainsi que la déchéance de personnages submergés d’une mauvaise conscience. Certains lui reprochent même de faire de la pornographie.
L’écrivain ne fut pas stopper par ces accusations. Au contraire, il lance la publication d’une littérature composée de romans et d’articles. Il collabore avec quelques auteurs dont Gustave Flaubert. C’est en 1871 qu’Emile Zola publie « la Fortune des Rougon » qui constitue le premier volume du cycle des Rougon-Macquart. L’écrivain met 25 ans pour rédiger l’intégralité des 20 volumes de cette suite romanesque. Cette œuvre pourrait faire partie des classiques de la littérature françaises tant elle l’a marqué. L’œuvre raconte une épopée familiale qui se passe sous le Second Empire.
Emile Zola et le naturalisme
Emile Zola veut aller plus loin que le réalisme et fonde le naturalisme Il se base sur de nombreuses considérations scientifiques. Son objectif est de conférer à la littérature une portée scientifique. Dans le cadre de la théorisation du « roman expérimental », Emile Zola vise à travers ces mots à observer le comportement d’un personnage exposé à différentes situations.
Avec le naturalisme, le genre romanesque est devenu un outil scientifique qui sert à étudier la société, les classes et les individus.
Si dans la seconde moitié du 19ème siècle, le genre littéraire est dominé par les romans réalistes tels que Madame Bovary de Flaubert, Emile Zola quant à lui crée le naturalisme. Grâce à son œuvre, l’écrivain engendre une approche révolutionnaire du roman. De nombreuses jeunes plumes s’inspireront du courant littéraire.
L’affaire Dreyfus
A la fin de l’année 1897, l’écrivain évoque son avis concernant l’affaire Dreyfus grâce à une lettre ouverte intitulée « J’accuse … ! ». Sa lettre a eu l’effet d’une bombe à travers toute la France et le monde entier.
Emile Zola endossa des poursuites judiciaires qui se termineront par sa condamnation. L’auteur écopa d’une peine d’un an d’emprisonnement et d’une amende. Octave Mirbeau régla cette dernière. Emile Zola quitte la France le 18 juillet 1898. Labori lui a conseillé de s’exiler le temps que son procès soit prononcé.
A l’instar de Victor Hugo, l’exil d’Emile Zola soulève également de nombreuses discussions. L’auteur se réfugie durant 11 mois à Londres loin de sa famille et de ses amis. Il retourne en France en 1899 lorsque le tribunal a rendu une décision positive.
La mort d’Emile Zola
Le précurseur du naturalisme s’éteint le 29 septembre 1992 à son domicile. La cause du décès fut une asphyxie causée par une cheminée bloquée. Des soupçons se sont portés sur des antidreyfusards. Cela dit, les enquêtes n’ont pas abouti à des résultats concrets.
Ses obsèques se sont passées quelques jours après son décès au cimetière Montmartre. De nombreux auteurs et anonymes sont venus lui rendre hommage. L’auteur est reconnu pour être l’écrivain ingénieux et le porteur de messages de tolérance et de justice concernant l’affaire Dreyfus. Emile Zola a conféré une dimension humaine et mythologique à la littérature grâce à ses œuvres.